Presque chaque femme a déjà connu des douleurs à la miction. Mais bon nombre d’entre elles ne savent pas s’il s’agit seulement d’une cystite ou bien d’une vessie irritable. Découvrez ici ce qui distingue ces deux affections.
Ces symptômes sont similaires dans les deux cas, au contraire des causes et de leur traitement. C’est justement la raison pour laquelle il est important en cas d’envie d’uriner fréquente et de sensation de brûlure lors de la miction chez la femme d’examiner ses propres symptômes en détail. Car en effet la cystite n’est pas le seul trouble à affecter généralement les femmes, et on y retrouve aussi la vessie irritable qui peut dans certains cas être la manifestation d’une cystite chronique. L’exclusion d’autres raisons et la prise des mesures qui s’imposent nécessitent tout d’abord d’analyser les symptômes.
Critère général de distinction d’une cystite: dans la plupart des cas, elle est d’origine bactérienne. Le foyer infectieux se trouvant directement dans la vessie, l’infection se manifeste par la couleur et l’odeur de l’urine. Si cette dernière est sombre ou présente des traces de sang, il s’agit généralement d’un signe clair. La sensation de fatigue, l’impression de couver quelque chose ou le fait d’avoir de la température constitue un indice supplémentaire. Tandis que l’envie fréquente d’uriner est aussi typique d’une vessie irritable, une sensation permanente de brûlure à la miction et des douleurs dans le bas-ventre traduisent dans la plupart des cas une cystite.
La bonne nouvelle pour les personnes affectées: chez environ la moitié des cas, elle disparaît spontanément sans traitement après environ une semaine. En cas de répétition des troubles, il est néanmoins recommandé de consulter un médecin afin d’exclure d’autres causes et maladies plus complexes.
Les personnes présentant une vessie irritable souffrent elles aussi d’une envie impérieuse et fréquente d’uriner. En règle générale: quiconque doit aller aux toilettes pour uriner plus de huit fois en 24h. Principale différence avec la cystite: en l’absence d’une infection, l’urine est transparente, mais la quantité est presque toujours très faible. Et les douleurs, lorsqu’elles surviennent, ne se manifestent qu’à la fin de la miction. Le stress psychologique induit ici est le fruit d’une désagréable limitation dans les activités quotidiennes et de la peur permanente d’un accident.
Bon à savoir: le facteur déclencheur n’est généralement pas de nature organique, mais plutôt psychique. L’envie d’uriner déclenchée par erreur repose dans la grande majorité des cas sur des impulsions transmises par un système nerveux hyperréactif associées à un muscle vésical affaibli ou lui aussi hyperactif. Les raisons sont multiples et peuvent aller du stress aux épisodes dépressifs en passant par des tensions émotionnelles. Souvent, la diminution du taux d’œstrogène à la ménopause joue aussi un rôle.
Il est dans tous les cas recommandé de vous confier à votre médecin ou un spécialiste. En effet, une cystite peut non seulement être guérie, mais une vessie hyperactive peut aussi être apaisée dans environ 50% des cas par un entraînement approprié des muscles de la vessie et du plancher pelvien et par de petits changements du mode de vie habituel. Et si vos troubles ne sont pas soulagés aussi vite que voulu ou ne peuvent être améliorés qu’en partie, le produit MoliCare® qui vous convient vous donnera la sécurité dont vous avez besoin dans chaque situation, et ce de manière discrète et fiable.
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